Vue d’exposition Orée  2021 – Villa Cameline – Collectif Palam

Chrysalithe – Antélia, Pausania et Rosanna
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Nées de l’union créative d’Aimée Fleury et Benoît Barbagli, les Chrysalithes sont nées d’une préoccupation écologique et d’un désir de rendre hommage à la nature. La découverte troublante de trois abeilles mortes dans leur jardin, victimes des pesticides environnants, a été l’impulsion pour créer ces sculptures uniques. En mémoire de ces abeilles, chaque sculpture a été nommée d’après une déesse grecque mi-humaine, mi-abeille : Pausania, Rosanna et Antélia. Ces noms symbolisent non seulement la force, la beauté et la dualité des déesses, mais aussi l’importance vitale et la fragilité des abeilles dans notre écosystème.

Le processus de création des Chrysalithes repose sur la modification linéaire des paramètres d’une fractale 2D pour la transformer en animation. Ces animations sont ensuite converties en un mesh 3D, matérialisé grâce à une imprimante 3D. Cette « structure raisonnée », conçue par Benoît, est ensuite moulée et coulée en divers matériaux tels que le plâtre, le béton ou la résine acrylique.

Avec la « structure raisonnée » vient l' »aménagement sensible » d’Aimée Fleury, qui sublime ces sculptures. Antélia et Rosanna sont ornées à la feuille d’or à l’intérieur et présentent un extérieur blanc, tandis que Pausania se distingue par son extérieur doré à la feuille d’or et son intérieur blanc immaculé. Chaque sculpture intègre délicatement une abeille morte, fusionnant parfaitement avec la structure, comme un hommage à ces créatures et rappelant la fragilité de la nature. Les sculptures, souvent présentées sur un lit de plumes douces, se distinguent par leur texture et leur visuel. Sous les mots d’Aimée Fleury, cet « art doux » prend soin des abeilles, mais aussi du regard et du toucher du spectateur. Les plumes, en contraste avec la dureté des matériaux utilisés pour les sculptures, évoquent une douceur et une délicatesse qui invitent à la contemplation et à la réflexion. Elles créent un espace de rencontre entre l’œuvre et le spectateur, où la sensibilité et l’émotion peuvent s’exprimer librement. Cet « aménagement sensible » d’Aimée Fleury renforce le message écologique des Chrysalithes et rappelle l’importance de prendre soin de la nature et de tout ce qui l’habite.

Les Chrysalithes semblent suggérer que la nature est écrite dans un langage mathématique. Bien que leur conception soit basée sur des principes mathématiques complexes, elles dégagent une essence qui semble naturelle et presque mystique. Ces œuvres invitent le spectateur à reconnaître et à prendre soin de la nature qui nous entoure, rappelant l’importance de la préservation de notre environnement.

Les Chrysalithes ont été présentées lors de plusieurs expositions monographiques. En 2021, elles ont été mises en lumière lors de l’exposition « Sous le chaos la vie » à la Galerie Mansart à Paris. La même année, elles ont été exposées à la Villa Camélin à Nice pour l’exposition « Orée ». Les Chrysalithes ont été à nouveau présentées en 2022 au Palazzo Saluzzo Paesana à Turin pour l’exposition « Nouvelle vague ». Elles ont également été exposées à la Galerie Eva Vautier à Nice pour « Tout autour de l’eau » à la fin de 2022 et cette exposition s’est poursuivie en 2023.

Une autre œuvre, Aqualithe, partage une essence commune avec les Chrysalithes. Tous deux sont créés à partir des mêmes équations fractales. Alors que les Chrysalithes se déploient en formes sculpturales inspirées de déesses et d’abeilles, Aqualithe se manifeste en colonnes.

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Chrysalithe – Rosanna, 2021

Série, Chrysalithe

En cocréation avec Aimée Fleury

30 × 30 x 42 cm

Unique

Chrysalithe – Antelia, 2021

Série, Chrysalithe

En cocréation avec Aimée Fleury

30 × 30 x 42 cm

Unique

Chrysalithe – Pausania, 2021

Série, Chrysalithe

En cocréation avec Aimée Fleury

30 × 30 x 42 cm

Unique