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A rose is a petunia is a mimosa – Galerie Eva Vautier – du 14 juin au 10 septembre 2022

a rose is a petunia is a mimosa

Exposition collective – du 14 juin au 10 septembre 2022

Vernissage le samedi 11 juin à 18h.

“A rose is a petunia is a mimosa” 2022
vue exposition galerie Eva Vautier

Vue d’exposition, a rose is a petunia is a mimosa, © François Fernandez

Exposition collective avec :

Benoit Barbagli, Frédéric Bauchet, Ben, Marc Chevalier, Nina Childress, Gregory Forstner, Camille Franch-Guerra, Anita Gauran, Nathalie Gilles, Amon Ezra Kaiser, Natacha Lesueur, Ingrid Luche, Marie Noury, Gérald Panighi, Bruno Pélassy, Hugues Reip, Takako Saito, Alain Séchas, Unglee, Annie Vautier et Agnès Vitani.

Une exposition proposée dans le cadre de la 5ème Biennale des Arts de Nice coordonnée par Jean-Jacques Aillagon.

 

« Un gros rosier se dressait près de l’entrée du jardin. Les fleurs qu’il portait étaient blanches mais il y avait trois jardiniers qui s’activaient à les peindre en rouge. Alice trouva cela très étrange… »
Lewis Caroll, « Alice au Pays des merveilles », (1869)

 

C’est à la découverte d’un jardin extraordinaire que nous convie la galerie Eva Vautier. Invités par les commissaires (Natacha Lesueur, Eva Vautier et Agnès Vitani), cet été vingt artistes nous offrent des fleurs, revisitant un thème pour le moins classique en usant de procédés extrêmement divers.

 

Fleurs luxuriantes ou fragiles, décoratives ou essentielles, avalanche de pétales, étouffant mimosa… Qu’elles soient réalistes ou détournées, leurs fleurs disent tout ce que savent dire les fleurs.

En 2022, la Ville de Nice programme sa cinquième Biennale des arts sur le thème des fleurs. Après Un Eté pour Matisse (2013),Promenade(S) des Anglais (2015), Ecole(S) de Nice (2017), et L’Odyssée du Cinéma (2019), cette cinquième édition – initialement prévue en 2021 et reportée à 2022 à cause de la crise sanitaire – célébrera le lien profondément enraciné, presque mythologique, unissant la ville de Nice, ville verte de la Méditerranée, et les fleurs.

Voulue par Christian Estrosi, Maire de Nice, et coordonnée, depuis 2013, par Jean-Jacques Aillagon, la Biennale des arts est un rendez-vous culturel bien inscrit dans la saison niçoise. Cette année encore, elle viendra illustrer l’exceptionnelle vitalité culturelle et artistique de Nice, qui aspire à devenir, en 2028, capitale européenne de la culture.

Dossier de presse
Revue de presse

L’art à l’horizon La Conciergerie – Du 2 octobre au 18 décembre 2021

L’art à l’horizon

La Conciergerie – La Motte-Servolex

Du 2 octobre au 18 décembre 2021

© Vue d’exposition, Photos Anne-Laure Wuillai

Exposition collective avec les artistes BEN, Olivier Mosset, Claude Viallat, Geoffrey Hendricks, Benoît Barbagli, Tom Barbagli, Gérald Panighi, Charlotte Pringuey-Cessac, Marc Chevalier, Franck Saïssi et Anne-Laure Wuillai.

Commissariat : Eva Vautier

Cette ligne imaginaire représentant la jonction entre le ciel et la terre ou la mer du point de vue du spectateur. Cette limite du monde, ne qui cesse de se déplacer avec nous, semble toujours à portée d’atteinte. A la fois une frontière et un avenir, la ligne d’horizon a poussé la curiosité de l’homme à dépasser son monde pour voir ce qui se trouve au-delà.

Une des premières œuvres de Ben Vautier est une ligne datée de 1955, il signera ensuite l’horizon sur la Promenade des Anglais en 1962. La ligne d’horizon devient œuvre d’art et sa propriété. Le geste ayant été répété de nombreuses fois, de nombreux horizons sont devenus sien. Il s’agit d’un point de départ du cheminement de l’artiste et l’incursion dans les univers profonds de la vie quotidienne. Partant du paysage qui l’entoure, il se dirige vers la philosophie de la nature humaine pour finir par explorer la profondeur de l’âme. Les gestes et les mots qui composent l’œuvre de Ben peuvent paraitre anodins, communs, voire mondains, mais ils poussent systématiquement à la réflexion.

Cette exposition regroupe des œuvres historiques de Ben, des inédites, mais aussi celles de dix artistes appréhendant leur monde artistique avec le même élan, tout en cherchant les réponses dans des horizons différents. Ainsi, L’art à l’horizon, vous fera également entrer dans les univers de Gérald Panighi, Benoît Barbagli, Charlotte Pringuey-Cessac, Tom Barbagli, Olivier Mosset, Marc Chevalier, Anne-Laure Wuillai, Claude Viallat, Franck Saïssi et Geoffrey Hendricks.

Eva Vautier, commissaire d’exposition

L’art à l’horizon | l’horizon de l’art

 

La ligne droite, souvent le chemin le plus simple mais le plus difficile à prendre et à tracer, forme une démarcation, une frontière. Elle est figurée par un point de départ et un point d’arrivée liés par un trait. À la fois limite et liaison, comme l’horizon, la ligne fictive entre le ciel et la terre, c’est le début du mystère. S’approprier l’horizon, comme Ben Vautier l’a fait en le signant en 1962, le concrétiser d’un trait, c’est créer un geste qui maîtrise la limite, donne une direction, puis un sens. Par le geste, ou l’action de la signature de ce qui n’a pas été revendiqué, Ben embrasse plusieurs courants artistiques tels que le « ready-made » de Marcel Duchamp et le mouvement international Fluxus qui a trouvé, dans son magasin de la rue Tonduti-de- l’Escarène, un quartier général en France. Fluxus prône le non-art ou l’anti-art, milite pour effacer la limite entre l’art et la vie. C’est un mouvement d’énergie pour englober la fluidité entre les expressions artistiques en abolissant les barrières entre les arts et ce qui est considéré comme une œuvre d’art. C’est ainsi que les limites et les frontières sont toujours explorées, repoussées et remises en question. Le groupe prend le dessus sur l’individualité de l’artiste mais l’ego ne disparaît pas totalement, il est d’ailleurs clairement revendiqué par Ben. Le chemin que nous allons parcourir commence par des traits et des points, il déambule à travers l’histoire de l’art contemporain pour mieux se rendre compte à quel point l’art est vital pour le devenir de l’Homme.
Au début il y a le point, l’ancrage. Point de départ ou point d’arrivée, Olivier Mosset l’a figuré en un cercle sur une toile.

Le début d’un trait que l’on peut facilement imaginer être la transcription de la première trace consciente laissée par l’Homme pour durer. Charbon en main, le geste primitif mis en scène par Charlotte Pringuey- Cessac dans une vidéo, « Ligne », trouve sa place d’introduction à l’exposition.Elle matérialise cette ligne d’horizon que l’Homme primaire a découvert quand il s’est redressé, le poussant à découvrir un paysage éloigné. Il va arpenter le territoire, escalader les montagnes, comme l’a fait Benoît Barbagli, à la recherche d’un lieu propice à créer avec la nature une œuvre collaborative par des jetés d’encre et la remerciant ensuite en lui offrant des bouquets de fleurs, des offrandes aux forces vitales. Bloqué par l’eau, l’Homme va l’analyser pour tenter de la traverser. Il rencontre alors une partie du travail d’Anne-Laure Wuillai qui catalogue les couleurs du littoral, les eaux, crée des vagues, le tout avec autant de rigueur scientifique que de beauté et de délicatesse dans les nuances.

Franck Saïssi embarque le visiteur dans une expédition fantastique à travers ses dessins à l’encre de Chine. Le vaisseau navigue sur une mer calme, les hommes sont attirés par un phénomène, happés par le ciel. C’est la traversée dans le monde intime et spirituel. Pour nous orienter dans l’exposition la boussole marine de Tom Barbagli nous dirige. Son travail, basé sur une solide connaissance de l’ingénierie, détourne la technique pour y ajouter de la poésie dans des objets et des phénomènes courants. Ses œuvres sont une introduction parfaite à celles de Geoffrey Hendricks ; artiste également associé au mouvement Fluxus, il a travaillé sur le ciel en en faisant des représentations quotidiennes, un « cloudsmith », fabriquant, réparateur de nuages.

Les cieux fascinent les hommes depuis toujours, souvent représentation du divin, du spirituel, de l’incorporel et de l’éternité, ce que Dante définit comme des « choses incorruptibles » dans La Monarchie.

A l’opposé, la terre représente le corporel, le matériel et le temps, des « choses corruptibles ». L’Homme, quant à lui, a une place particulière, c’est « le seul être qui occupe le milieu entre les choses corruptibles et les choses incorruptibles ; c’est pourquoi les philosophes l’assimilent à juste titre à l’horizon, qui est au milieu des deux hémisphères. »

La corde de Claude Viallat nous aide à passer entre ces deux mondes. Marc Chevalier, du côté terrestre, accumulant les traits, a créé un réseau de chemins superposés, un labyrinthe qui trace aussi une grille de lecture. De l’accumulation des limites nait l’organisation structurée et la communication puisqu’il y a foison de jonctions. La ligne, au figuré, représente ainsi un moyen d’articuler les pensées et les concepts. Elle permet d’explorer le monde extérieur et de sonder le monde intérieur de l’être humain qui l’habite.

C’est l’organisation des traits qui a formé la première écriture cunéiforme. Elle a ensuite évolué, la jonction des signes distincts a donné naissance à d’autres écritures. C’est dans la courbe que se fera le tracé moderne de nos alphabets, en particulier, celui tellement reconnaissable de l’écriture de Ben. De limite, le trait est devenu naturellement liaison, moyen de communication et d’expression. Digne représentant et promoteur de Fluxus, Ben a complètement adhéré au manifeste édité par George Maciunas, notamment dans la volonté de « PROMOUVOIR UNE INONDATION ET UNE MARÉE REVOLUTIONNAIRES DANS L’ART. » La promotion de l’art « vivant, l’anti-art, promouvoir LA REALITE NON ARTISTIQUE pour qu’elle soit comprise par tous les peuples, pas seulement les critiques, dilettantes et professionnels. »

Le travail de Gérald Panighi, par ses illustrations accolées à des citations, porte sur l’aspect à la fois superficiel et profond de la nature humaine, leur décalage les rend drôles. Un humour souvent noir et auto-dérisoire, rarement méchant.

Présentées en un nuage, ces pensées illustrées font écho à celles de Ben. Ces phrases intemporelles associées aux dessins presque désuets replacent le visiteur dans le « Ici » et le « Maintenant ». Elles le renvoient, tout comme Ben, à se poser des questions et à réfléchir à leur situation, leur condition ou leur histoire.

Partis explorer dans différentes directions, les chemins artistiques se sont retrouvés autour de Ben.
De la ligne droite à la courbe de la mer, les sauts dans le vide, les mouvements du ciel et des planètes, l’artiste repense nécessairement la place de l’Homme dans son univers. En se retournant sur la création, le spectateur se retrouve face à son créateur. En courant à la poursuite de ce but inatteignable, parce que toujours en mouvement, c’est la source de l’humanité que nous explorons, ses motivations et ses préoccupations.

Cet horizon était au départ une promesse d’un monde meilleur et différent pour les premiers explorateurs, le chemin parcouru est systématiquement l’occasion de réfléchir à son propre parcours, aux rencontres que nous faisons et aux leçons que nous en tirons. Sur le temple de Delphes il était inscrit « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux », le contraire trouve son sens dans notre monde où l’Homme commence à se rendre compte qu’il est une infime partie de son univers et doit son existence à ce qui l’entoure.

Anne-Sophie Lecharme

Orées – Villa Caméline – Nice – Septembre 2021

Orées


Geste d’amours, 2021 Résine acrylique et fleurs, épreuve d’artiste, Benoit Barbagli

 

 

 

Aimée Fleury, Anne-Laure Wuillai, Benjamin Fincher, Benoît Barbagli, Camille Franch-Guerra, Eglé Vismante, Evan Bourgeau, Mona Barbagli, Omar Rodriguez Sanmartin, Tom Barbagli, Tristan Blumel

du 11 septembre au 19 octobre 2021

VILLA CAMÉLINE [MAISON ABANDONNÉE] NICE.

 

Exposition ouverte sur rendez vous : [email protected] // +33 (0)6 60 984 988

Permanence des artistes le mercredi après-midi et le samedi après-midi sans rendez-vous

 

 

 

Oserions-nous continuer la marche vers la grande forêt ?

Il s’agit de nous placer au bord, à l’interstice. De faire lieu d’un bout.

Il s’agit de rendre compte des symbioses tout autant que des violences, entre les mondes aperçus.

Il s’agit de s’asseoir sous un parasol durant la nuit, pour y lancer des dés.

Sur l’une des faces apparaît un symbole : Orées

L’histoire qui nous est comptée est celle d’une dizaine de jeunes artistes qui se retrouvent dans une grange surplombant la Vésubie, les traces de la tempête Alex se mélangent à celles des civilisations. Route emportée, chemin dans le lit de la rivière, ce séjour particulier devient source de création. Le collectif PALAM, connu pour ses longues marches, laisse place à la notion d’habiter. La nidation qui en découle devient le nœud de l’expérience. Quelques nuits passées dans les hauteurs, à l’ombre de l’égide stellaire … où allons-nous?

Le soir, des histoires s’écrivent, se recomposent. Le jour, l’entraide et la mise en commun de nos outils hybrident nos œuvres, grandissent notre compréhension mutuelle et la porosité de nos pratiques.

Puisque s’est construite en commun notre capacité à résister à la nature, à nous en protéger puis à la dominer. C’est en meute que nous pouvons l’entendre, nous adapter, la préserver et disparaître en elle. 

Nous étions à l’orée de la nature, ni tout à fait dedans ni tout à fait dehors. D’un regard attentif, d’un geste précautionneux nous avons laissé s’adoucir la fracture qui nous séparait.

De la montagne vers la métropole, c’est ici, dans cette maison abandonnée, qu’il nous incombe de rendre les paradoxes prélevés sous les feuilles d’un arbre, au creux d’un cours d’eau, dans les ravines d’un champ. In fine, créer une scène qui à son tour nous révèle les orées :  Ces portes exaltant nos sensibilités, offrant de multiples rapports à la nature, que nous sommes partis chercher au loin.

Vues d’exposition:

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Communiqué de presse :

Plan de salle:

Avec plaisir III – Galerie Eva Vautier – 2 décembre 2020 au 16 janvier 2021

Exposition collective et évolutive

du 12 décembre 2020 au 16 janvier 2021

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Ben, Benoît Barbagli, Mona Barbagli, Tom Barbagli, Olivia Barisano, Arnaud Biais, Tristan Blumel, Evan Bourgeau, Pauline Brun, Marc Chevalier, Alexis Cicciù, Joseph Yosef Dadoune, Nicolas Daubanes, Kristof Everart, Anne Favret et Patrick Manez, Aimée Fleury, Gregory Forstner, Camille Franch-Guerra, Jacqueline Gainon, Alice Guittard, Jacques Halbert, Laurie Jacquetty, Jiyoon Jang, Douglass Laclass, Natacha Lesueur, Fiorenza Menini, Gilles Miquelis, Frédérique Nalbandian, Gérald Panighi, François Paris, Charlotte Pringuey-Cessac, Caroline Rivalan, Omar Rodriguez Sanmartin, Justin Sanchez, Jean de Sagazan, Simone Simon, Cedric Teisseire, Agnès Vitani, Agathe Wiesner et Anne-Laure Wuillai.

La Galerie Eva Vautier vous invite à découvrir et partager l’exposition Avec Plaisir #3 dans un accrochage évolutif présentant une sélection de nouvelles œuvres originales et d’éditions des artistes de la galerie et de leurs invités. 

 

Durant cette période si particulière pour nos artistes, nous avons à coeur de les soutenir.  Quoi de mieux que tous les réunir pour vous ?

Voila l’été – La station – 11 juillet au samedi 29 août 2020

Le temps du feu , 2020

Benoît Barbagli

Extrait de Vidéo

Avec Collectif Palam

Pour l’exposition “Voilà L’Eté”

Nice, La Station et au 109

Eteindre le Feu, Triptyque – 144 x 350 cm
Exposition à La Station & dans la Grande Halle du 109
Ouverture le vendredi 10 juillet à 17h
Exposition du samedi 11 juillet au samedi 29 août 2020
Mercredi et jeudi de 13h à 19h
Vendredi et samedi de 13h à 21h
[port du masque obligatoire pour accéder aux espaces d’exposition]
Cette exposition dévoile les travaux récents des artistes résidents du 109 et de leurs invités : plus de cent artistes travaillant sur le territoire de la région SUD, de générations et aux pratiques diverses, y sont représentés.
L’exposition dans la Grande Halle du 109 est menée par les artistes des ateliers municipaux de la ville de Nice, tandis qu’à La Station (espace d’art auto-géré et première association à s’être implantée sur le site en 2009) l’accrochage est pensé par ses résidents.
La règle du jeu est la même pour tous : chacun des résidents invite un artiste extérieur à venir exposer de manière à créer un panorama de la création contemporaine. Cette sélection s’est opérée naturellement, par affinités électives, que celles-ci soient plastiques, esthétiques ou tout simplement générationnelles. Les œuvres exposées sont récentes, voire inédites (certaines ayant été réalisées durant le confinement ou peu après) : elles donnent à voir, à écouter et à penser cette période si particulière que nous traversons.
C’est également l’occasion, pour ces artistes plasticiens, de rendre publique leur pratique sur leur lieu de travail : exercice peu ordinaire au 109 car ce lieu est, pour les plasticiens, avant tout dédié au temps spécifique de la création en atelier. Le public pourra ainsi découvrir l’inventivité et le dynamisme qui se cache, au quotidien, derrière les murs épais des anciens abattoirs.
Pour les artistes des ateliers municipaux, ce sera l’occasion de confronter leurs pratiques, qui se développent ordinairement dans les ateliers individuels pour ensuite s’exposer ailleurs, notamment dans les galeries Espace à Vendre, Eva Vautier, Catherine Issert… Le dialogue plastique entre résidents, également nourri par le choix de leurs invités, est ici inédit.
Pour La Station, c’est l’occasion de dresser le portrait de son identité complexe et polymorphe. A la fois espace d’exposition et résidence d’artistes, cet artist-run space se compose actuellement de quatorze artistes (deux musiciens et douze plasticiens). Bénéficiant d’ateliers partagés, ils organisent des résidences temporaires, des expositions et des événements toute l’année durant. Habituellement ouverte sur le monde, La Station ne s’autorise que très rarement à s’exposer elle-même : l’exposition Voilà l’été est l’occasion pour ces artistes plasticiens de rendre visible les dialogues déjà opérants au quotidien entre ses murs. Pour l’occasion, d’anciens résidents viennent exposer, rappelant que La Station est une structure mouvante, qui se réinvente constamment au gré des départs et des arrivées de ses membres. Aux côtés de leurs invités, ces artistes dresseront un portrait dynamique de La Station, dévoilant les maillages la reliant au territoire actuel de l’art contemporain.
Artistes exposants :
La Station :
Tom BARBAGLI > Benoît BARBAGLI
Simon BÉRARD > Adrien FLORÈS-JUANITA
Jeanne BERBINAU-AUBRY > Guillaume GOUEROU
Arnaud BIAIS > Maxime DUVEAU et Quentin DUPUY
Pauline BRUN > Diane BLONDEAU et Diane AUDEMA
Valentin FALINE > Marion COURTOIS TSCHIRHARDT
Tom GIAMPIERI > Xavier MICHEL
Ludovic LIGNON > Isabelle SORDAGE
Omar RODRIGUEZ SANMARTIN > Raphaël EMINE
Justin SANCHEZ > Julien DUBUISSON, Maggy CLUZEAU
Jérémie STRAUCH > Donia OUASSIT
Cédric TEISSEIRE > Morgan PATIMO
Agathe WIESNER > Coline DUPUIS
Anne-Laure WUILLAI > Camille FRANCH-GUERRA
Grande Halle du 109 :
Frédéric ALEMANY > Marie LARROQUE-DARAN
Martin CAMINITI > Benjamin BICHARD
Mouna BAKOULI > FONDATION RENÉ D’AZUR (G.CATY, V.COSTA, S.LALLANE) et Frédéric CLAVÈRE
Hugo BENCHIMOL > Lucas VIDAL
Marc CHEVALIER > Gillian BRETT
Johan CHRIST-BERTRAND > Elvire MÉNÉTRIER
Noël DOLLA > Emmanuelle VILLARD
Kristof EVERART > Maxime PUGLISI
Anne FAVRET & Patrick MANEZ > Maxime PARODI
Anne GERARD > Helen COOK
Karim GHELLOUSSI > Jacqueline GAINON
Jérôme GRIVEL > Pierre DESCAMPS
Aïcha HAMU > Isabelle REY
Thierry LAGALLA > Sylvie RÉNO
Sandra LECOQ > Bérénice MAYAUX
Arnaud MAGUET > Olivier MILLAGOU
Florent MATTEI > Jérémy GRIFFAUD
Fiorenza Floraline MENINI > UNLOCKED WOMEN
Frédéric NAKACHE > Yayoi GUNJI
Jürgen NEFZGER > Etudiants d’Aix-en-Provence
François-Xavier ORSINI > Stéphane ACCARIE
Gérald PANIGHI > Laurie JACQUETTY
François PARIS > Céline MARIN
Loïc LE PIVERT > Collectif SUPER ISSUE
Jean-Simon RACLOT > Marion JAULIN
Caroline RIVALAN > Emmanuelle NÈGRE
Olivier ROCHE > Nathalie CHRISTOPHE
Mathieu SCHMITT > Antoine LOUDOT
Quentin SPOHN > Amandine BRULÉE
Anna TOMASZEWSKA > Eglé VISMANTÉ
Benjamin VAUTIER > Stéphane STEINER
Agnès VITANI > Fafé MARTINETTI
Junko YAMASAKI > Louis-Frédéric APOSTOLY et Nils FOGEL

90° au dessus du Feu – Hotel Winsord – Nice – Avril 2021

90° au dessus du Feu

Hotel Windsor, Nice

Benoit Barbagli

accompagné de Palam

 

 

Benoît expose dans le hall de l’hôtel Windsor, se focalisant sur un médium : le Feu. Il propose à certains membres du collectif PALAM, auquel il appartient, d’investir le jardin. Photographies, sculptures et toiles, toutes construites et exécutées en milieu naturel, comme une tentative à l’heure pour apprivoiser à nouveau ce phénomène aussi dangereux que fascinant.

 

 

Consultée catalogue d’exposition 

 

Avec des œuvres de :

Aimée Fleury  Mona Barbagli, Evan Bourgeau, Tristan Blumel

Et la participation de :

Camille French Guerra, Celia Vanhoutte, Gabriel Ferrandiz

 

 

Ce rituel performatif a eu lieux lors de la super lune du 8 mars 2020, quelque jours avant le premier confinement, venez voir le résultat à l’hotel Windsor le 29 Mai à 14h.

 

Expression d’une émotion charnelle :

Expression dune émotion charnel - E 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - C F 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - C 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - B 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - A 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - G 2020 60 x 60 cm
PlayPause

Aimée Fleury

Aimée Fleury, Où est le sublime, 2020

Biographie Aimée Fleury

 

Aimée Fleury est née à Paris en 1998. Ayant suivi une éducation rigoureuse dans une école jésuite non mixte, c’est toujours plus martyre qu’elle fait ses premiers pas au Pavillon Bosio, l’école d’art et de scénographie de Monaco.

Toujours plus tourmentée par une société répressive, régressive, violente, paternaliste, moralisatrice, égocentrique, expansionniste et névrotique, Aimée se construit un sanctuaire, une solitude Rilkéenne entre elle et les autres, assimilable à un no man’s land. Elle lance, tels des javelots, des œuvres toujours plus paradoxales dans cet espace de doutes, de conflits et de jugements.

C’est face à ce triste constat que l’artiste commence à aborder un travail plus atmosphérique, conceptuel et sociétal. Cherchant une esthétique de la douceur pour faire passer des appels à l’aide, sa matière première n’est autre que la substance sensible des individus qui l’entourent. Son protocole semble toujours partir d’un échantillonnage de l’agent perturbateur. Le travail trop «littéraire» qui en découle, donne à voir les contes de l’anthropocène. Vivant depuis toujours dans les paradoxes de son temps, la désolation qui en découle fait matière à la sublimation. Aussi désarmée que vous face aux images qu’elle convoque, l’artiste a pris le parti d’en rire plutôt que d’en pleurer.

Se recueillir dans une psycho à deux moteurs, faire un mouvement de retrait/fuite vers la nature et un militantisme exacerbé lui a semblé la démarche la moins futile au vu du monde qui l’entoure. Son complexe d’imposteur la freinant beaucoup, Aimée est doucement devenue une sorte de mythe par son absence.

L’état de conscience ou d’inconscience personnelle de l’artiste Aimée Fleury ayant fait défaut ces derniers temps, nous ne promettons pas son retour de façon imminente.

S’il laissait à penser que son départ fut définitif, alors nous vous tiendrions informés avant que sa cote ne monte de façon exponentielle.

Où est le sublime ?

Où est le sublime ? est une tentative de redéfinition de l’idée, une ouverture vers la contemplation d’un monde que nous détruisons. C’est une quête de réunion avec l’instinct intérieur que nous avons appris à dominer, à étouffer. Ce concept se lie bien sûr avec l’idée de la déesse immanente des mouvement Eco-féministe. Le sublime, part de chacun d’entre nous, nous lie à un éco-système qui nous dépasse, nous plonge dans l’empathie du vivant. L’oeuvre s’inscrit dans la pratique artistique globale de l’artiste Aimée Fleury. Ses Eco-manifestes ont d’ores et déjà pris la forme de manifestations individuelles en nature pour défendre le concept d’Auto-muse et de la poursuite du sublime lors du premier confinement de 2020. Utilisant le drone pour réaliser des traces photographique des action passées, la démarche est ici, tout en s’assimilant au mouvement engagé des colleuses, de faire ré-apparaître un art militant dans la sphère contemporaine institutionnalisée, de re-donner sa valeur esthétique à la lutte féministe et écologiste.

Instagram :

@aimeefleury

 

+d’info sur la pièce

Evan Bourgeau

Le feu dans le feu

2020

Evan Bourgeau et Palam

Une image mentale, une sensation réalisée.

Je ne sais plus qui est le feu, quel est le faux.

ceci est une archive d’un moment qui n’existe pas

 

Biographie :

 

 

 

 

Mona Barbagli

COLONNE DE LUMIÈRE
Tissu coton/teinture/eau, 2020, 5 m x 0,3 m.
Accrocher à un arbre cette colonne vertébrale entre ciel et terre est constituer des couleurs primaires de la synthèse additive. Ces couleurs primaires de la lumière au contact de l’eau créée aléatoirement de petits arcs-en-ciel sur les bords. Un jeu entre les couleurs de la lumière et les émotions qu’elle contacte en nous. Suspendue de manière verticale, elle bouge avec le vent, au gré des éléments.

Biographie :

Diplômée des Beaux Arts de Nantes, Mona Barbagli, traite de la question des interactions sensibles propres aux humains.
Elle relie chaque émotion ressentie à une couleur pour les décrire et utilise différents supports tel que la vidéoperformance, le tissu et la cire pour en rendre compte.

Tristan Blumel

Les initiales du mot « feu » observés au microscope poétique, pour en révéler la composition minimale. Mais la substance est instable, il nous faut être joueur, et dériver avec elle jusqu’au point d’incandescence du langage, retranscrit ici à même trois écorces issus de la tempête Alex.

F.E.U

20*10*5

poème pyrogravé sur bois

triptyque, pièce unique

2021

L’éloge amoureuse prit dans sa danse hybride, où chaleur et incertitude se succèdent, jusqu’à ce qu’il ne reste que la fumée passionnelle, et son caractère hautement volatile.

Extrait de flamme

15*20*5

poème sur papier, cadre en bois

pièce unique

2021

Biographie :

Tristan Blumel, né en 1989 en Haute-Savoie, vit et travaille à Nice, après de larges vadrouilles. Engagé dans la création qui va du jeu sur papier à la performance orale, il oeuvre sans cesse pour que la poésie ait une plus large présence dans l’espace contemporain. Son premier recueil “Le Lampadaire et la Baignoire” est publié aux éditions Abordo. Il est membre du collectif artistique niçois PALAM, dont le noeud créatif est la randonnée en nature, ainsi que du collectif de poésie actuelle La Dernière Vague, du collectif de reportage socio-poétique La Trace Des Pas,ainsi que coordinateur auprès de l’association DEL’ART.

SUJET:

Présence au monde, hybris, litres de seconde, mots.

TECHNIQUE:

Langage sur papier, bocal vocal, disjonction syntaxique, tempête

en P.E.T, paysages en trombes.

 

Sous la glace l’eau – Caisse d’épargne – 1 février 2020 au 29 Août 2020

Le jour où largent disparaîtra 

Prélude

Le jour où largent disparaîtra, cette phrase a émergé lors dune discussion collective, près dun refuge, au centre de la nature recouverte de neige, la nuit tombant, emmitouflés dans des couvertures, se réchauffant autour dun feu, 

Le lendemain, nous allions faire disparaitre largent.

Le lendemain, en nous enfonçant plus encore dans les hautes montagnes, nos pas atteignirent un lac gelé : sous la neige, la glace, sous la glace, leau.

Se positionnant à lavant-garde, explorant, assurant le terrain, nous interrogeant aussi bien métaphoriquement que littéralement, sur la question de la suppression du capital qui structure nos sociétés et nos rapports humains.

Comme un acte rituel, une expiation symbolique qui sincarne dans un système en bout de course, au fin fond de la nature, nous nous préparons dans la joie au jour où largent disparaîtra.

Cette marche en nature ne fut pas la première, lexposition Azimuth de lannée dernière nous avait déjà mis en route pour une autre vallée de la montagne. 

Une nouvelle fois les raquettes aux pieds, 15 kg dor nordique sur le dos, nous repartions. Cette fois-ci, lexpédition est motivée par: Sous la glace, leau, une exposition en cours de production à la Caisse dÉpargne de Nice Masséna. Une exposition dans une banque? Etrange me direz-vous… 

Certainement, et c’est pourquoi Palam cest trouvé face à un choix difficile lorsquon lui a proposé ce lieu. Il y a, dune part la reconnaissance en tant que groupe dune partie de linstitution culturelle locale, laccès à un budget de production, une visibilité centrale dans la vie aux alentours, et un moyen de toucher un public différent que celui que lon côtoie la plupart du temps dans les milieux courants de l’art contemporain. Et dautre part, un lieu difficile, non-adapté à lexposition, marqué par la charge symbolique dune banque et des valeurs quexposer à lintérieur comporte.

Mais, nous a-t-on dit, il ny a pas despace neutre. Une institution, un musée, une galerie : même combat ?

Lart doit-il faire fi des conditions de monstration ou, au contraire, attacher de limportance au fait de les questionner ?

Nous avons donc choisi daccepter, avec le souci dinterroger profondément ce cadre dans lequel prend naissance l’exposition.

Palam a montré plusieurs fois par le passé sa sensibilité à la cause écologique, loin d’être un apparat, elle est liée à lADN du collectif. Et pour éviter justement quelle ne soit reléguée à un rôle accessoire, il nous fallait interroger dans son fonctionnement ordinaire, ce quune banque entretient réellement avec l’écologie.

Subventionner des artistes qui parlent d’écologie suffit-il à faire de soi-même une institution écologique ? Surtout quand, par ailleurs, elle subventionne bien davantage les énergies fossiles ? 

Nous avons eu carte blanche sur cette exposition. Et nous ne pouvons que remercier la banque de cette liberté permise. Sans elle, la contestation n’aurait pas pu avoir lieu.

Nous avons, dans ce contexte, lidée saugrenue quil existe un lien entre les banques et le capitalisme, une relation de cause à effet entre le capitalisme et lurgence écologico-sociale. Nous prenons le parti d’utiliser le capital de la banque comme matière plastique et sa destruction aussi littérale que symbolique comme moyen dexpression artistique.

À la première réunion Palam de l’expo, deux questions ont rapidement émergé :

Nous ne voulions pas faire la « déco dune salle dattente » et interroger l’écologie à même ces murs nous paraissait impossible. De ce fait, une question simple se pose : « comment senfuir du lieu ? ».

Par nos précédents projets, nous nous sommes illustrés par des ballades montagneuses. Cette fois-ci simpose lidée de faire sortir le visiteur lui-même de la banque et même de la ville.

Notre seconde réflexion : Quelle serait la manière la plus écologique dutiliser le budget ? 

La « décroissance » en tête… des allusions à « lempreinte carbone »… « la circulation de largent, tout ça…». Nous en avons conclu que la destruction de largent était peut-être l’acte le plus puissant écologiquement parlant. Avons-nous finalement plus abouti le débat ?

Il semblait que nous nous engagions dans une voie critique. Lautocensure nous fait mâcher nos mots. 

La décroissance, lanticapitalisme au sein dune banque: Attendu ? Facile ? Nécessaire ? Nous nous efforcerons d’être pertinents.

Lun dans lautre, le brainstorm était lancé, tout ne peut pas être dévoilé ici. Ce que vous pouvez en retenir, cest que début janvier nous avons fait une balade au cœur du Mercantour pour y cacher un secret. Lexposition Sous la glace, leau retransmet des indices, comme une chasse au trésor. Amenant le visiteur hors de lespace cloisonnant de la banque, et de la saturation urbaine.

Loin de chercher, un simple objet, la quête est den comprendre la nature, de comprendre le sens de cet acte, les questions induites tout aussi poétiques que politiques. 

Dans le refuge il faisait froid, le dortoir n’était pas chauffé, 2 mètres de neige sur le toit nous protégeait quelque peu de la nuit glaciale, 6 couvertures pour les uns, un duvet Northface résistant à -40 pour les autres, la nuit fut difficile, vous vous en doutez. 

Lart est comme une expérience sociétale, visant à déblayer, ouvrir les chemins que l’humanité va pouvoir emprunter. À lavant-garde, notre groupe tâtonne, assure, explore le terrain d’une rencontre entre nature, collectif, et société post-capitaliste.

Nous vous laissons ici pour linstant, mais reviendrons bientôt avec la suite du texte, et dautres indices peut-être.