Ocean calling , 2022 Série, Jazz-Submarine, 90 x 60 cm
Jazz Submarine
Un matin agréable de début d’été, nous sommes arrivés au Trayas, baignés dans une atmosphère sereine sous un soleil radieux au zénith, diffusant sa chaleur apaisante. Malgré la perspective d’une journée prolongée, l’excitation était palpable. Prêts pour une journée intense, nous étions équipés de tout le matériel nécessaire pour une séance photo aérienne et sous-marine.
Sous l’eau, la perception du monde se métamorphosait : les sons devenaient lointains, les mouvements semblaient au ralenti, et un sentiment d’apesanteur prévalait. Des heures ont été consacrées à l’expérimentation, à la recherche de l’angle parfait, du bon éclairage, et du moment juste pour saisir le cœur de notre projet. Dans cet environnement, la musique prenait une dimension différente, résonnant d’une manière inédite.
« Walk the Line » témoigne de l’une de ces scènes. Au cœur de l’étendue liquide, un rocher émergeait, offrant une scène naturelle. Sur cette base éphémère, Aimée Fleury, Katalina Cearca et Cedric Mounier ont entamé un interlude musical. Cedric, flirtant avec le bord, semblait marcher à la limite, jusqu’à ce que l’image capture l’instant précédant sa chute.
De son côté, « Cercle Song » nous transporte sous la surface. Evan Bourgeau et Aimée Fleury y dépeignent un concert aquatique, jouant de la trompette dans un ballet sous-marin.
Plus tard, en hiver à Saint-Jean-Cap-Ferrat, la mer changeait de visage, devenant plus solennelle, ses eaux revêtant une teinte sombre. Pourtant, le froid n’a pas découragé les intrépides. Cedric Mounier et Benoit Barbagli, en costumes malgré le froid, s’apprêtaient pour un autre plongeon artistique. Ils cherchaient à fusionner l’ambiance hivernale et sa gravité avec leur création « Jazz Submarine Duo ».
Ailleurs, Benoit présentait « Ocean Calling ». Loin dans l’immensité de l’eau, une silhouette émerge, trompette aux lèvres, fusionnant avec le paysage marin pour produire une mélodie en communion avec les profondeurs.
En parallèle, Aimée Fleury et Katalina Cearca, malgré l’absence de combinaisons de plongée sous leurs robes, se sont aventurées pour quelques instants de musique subaquatique. Leurs notes, quoique silencieuses à notre oreille, semblaient émettre un écho discret, preuve de leur dévouement à cet art.
Ces escapades artistiques ont trouvé écho dans le projet « Seul l’eau est plus fluide que le jazz », illustrant un festival de jazz. Chaque image, chaque note jouée sous l’eau, est une ode à la joie et à la vie, montrant que musique et eau sont des vecteurs d’émerveillement et de lien.
Ce projet n’aurait pas été possible sans Aimée Fleury, Coraline, Cédric Mounier, Evan Bourgeau, Katalina Cerca et Tristan Blumel.
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