Expression d’une Émotion Charnelle – C, 2020

Exposition → 90° au dessus du Feu – Hotel Winsord – Nice – Avril 2021

 

90° au dessus du Feu

Hotel Windsor, Nice

Benoit Barbagli

accompagné de Palam

 

 

Benoît expose dans le hall de l’hôtel Windsor, se focalisant sur un médium : le Feu. Il propose à certains membres du collectif PALAM, auquel il appartient, d’investir le jardin. Photographies, sculptures et toiles, toutes construites et exécutées en milieu naturel, comme une tentative à l’heure pour apprivoiser à nouveau ce phénomène aussi dangereux que fascinant.

 

 

Consultée catalogue d’exposition 

 

Avec des œuvres de :

Aimée Fleury  Mona Barbagli, Evan Bourgeau, Tristan Blumel

Et la participation de :

Camille French Guerra, Celia Vanhoutte, Gabriel Ferrandiz

 

 

Ce rituel performatif a eu lieux lors de la super lune du 8 mars 2020, quelque jours avant le premier confinement, venez voir le résultat à l’hotel Windsor le 29 Mai à 14h.

 

 

Expressions d’une Émotion Charnelle

Expression dune émotion charnel - E 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - C F 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - C 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - B 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - A 2020 60 x 60 cm
Expression dune émotion charnel - G 2020 60 x 60 cm
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Artistes invités

Aimée Fleury

Aimée Fleury, Où est le sublime, 2020

Biographie Aimée Fleury

 

Aimée Fleury est née à Paris en 1998. Ayant suivi une éducation rigoureuse dans une école jésuite non mixte, c’est toujours plus martyre qu’elle fait ses premiers pas au Pavillon Bosio, l’école d’art et de scénographie de Monaco.

Toujours plus tourmentée par une société répressive, régressive, violente, paternaliste, moralisatrice, égocentrique, expansionniste et névrotique, Aimée se construit un sanctuaire, une solitude Rilkéenne entre elle et les autres, assimilable à un no man’s land. Elle lance, tels des javelots, des œuvres toujours plus paradoxales dans cet espace de doutes, de conflits et de jugements.

C’est face à ce triste constat que l’artiste commence à aborder un travail plus atmosphérique, conceptuel et sociétal. Cherchant une esthétique de la douceur pour faire passer des appels à l’aide, sa matière première n’est autre que la substance sensible des individus qui l’entourent. Son protocole semble toujours partir d’un échantillonnage de l’agent perturbateur. Le travail trop «littéraire» qui en découle, donne à voir les contes de l’anthropocène. Vivant depuis toujours dans les paradoxes de son temps, la désolation qui en découle fait matière à la sublimation. Aussi désarmée que vous face aux images qu’elle convoque, l’artiste a pris le parti d’en rire plutôt que d’en pleurer.

Se recueillir dans une psycho à deux moteurs, faire un mouvement de retrait/fuite vers la nature et un militantisme exacerbé lui a semblé la démarche la moins futile au vu du monde qui l’entoure. Son complexe d’imposteur la freinant beaucoup, Aimée est doucement devenue une sorte de mythe par son absence.

L’état de conscience ou d’inconscience personnelle de l’artiste Aimée Fleury ayant fait défaut ces derniers temps, nous ne promettons pas son retour de façon imminente.

S’il laissait à penser que son départ fut définitif, alors nous vous tiendrions informés avant que sa cote ne monte de façon exponentielle.

Où est le sublime ?

Où est le sublime ? est une tentative de redéfinition de l’idée, une ouverture vers la contemplation d’un monde que nous détruisons. C’est une quête de réunion avec l’instinct intérieur que nous avons appris à dominer, à étouffer. Ce concept se lie bien sûr avec l’idée de la déesse immanente des mouvement Eco-féministe. Le sublime, part de chacun d’entre nous, nous lie à un éco-système qui nous dépasse, nous plonge dans l’empathie du vivant. L’oeuvre s’inscrit dans la pratique artistique globale de l’artiste Aimée Fleury. Ses Eco-manifestes ont d’ores et déjà pris la forme de manifestations individuelles en nature pour défendre le concept d’Auto-muse et de la poursuite du sublime lors du premier confinement de 2020. Utilisant le drone pour réaliser des traces photographique des action passées, la démarche est ici, tout en s’assimilant au mouvement engagé des colleuses, de faire ré-apparaître un art militant dans la sphère contemporaine institutionnalisée, de re-donner sa valeur esthétique à la lutte féministe et écologiste.

Instagram :

@aimeefleury

 

+d’info sur la pièce

 

Evan Bourgeau

Le feu dans le feu

2020

Evan Bourgeau et Palam

Une image mentale, une sensation réalisée.

Je ne sais plus qui est le feu, quel est le faux.

ceci est une archive d’un moment qui n’existe pas

 

Biographie :

 

 

 

 

 

 

Mona Barbagli

COLONNE DE LUMIÈRE
Tissu coton/teinture/eau, 2020, 5 m x 0,3 m.
Accrocher à un arbre cette colonne vertébrale entre ciel et terre est constituer des couleurs primaires de la synthèse additive. Ces couleurs primaires de la lumière au contact de l’eau créée aléatoirement de petits arcs-en-ciel sur les bords. Un jeu entre les couleurs de la lumière et les émotions qu’elle contacte en nous. Suspendue de manière verticale, elle bouge avec le vent, au gré des éléments.

Biographie :

Diplômée des Beaux Arts de Nantes, Mona Barbagli, traite de la question des interactions sensibles propres aux humains.
Elle relie chaque émotion ressentie à une couleur pour les décrire et utilise différents supports tel que la vidéoperformance, le tissu et la cire pour en rendre compte.

Tristan Blumel

 

Les initiales du mot « feu » observés au microscope poétique, pour en révéler la composition minimale. Mais la substance est instable, il nous faut être joueur, et dériver avec elle jusqu’au point d’incandescence du langage, retranscrit ici à même trois écorces issus de la tempête Alex.

F.E.U

20*10*5

poème pyrogravé sur bois

triptyque, pièce unique

2021

L’éloge amoureuse prit dans sa danse hybride, où chaleur et incertitude se succèdent, jusqu’à ce qu’il ne reste que la fumée passionnelle, et son caractère hautement volatile.

Extrait de flamme

15*20*5

poème sur papier, cadre en bois

pièce unique

2021

Biographie :

Tristan Blumel, né en 1989 en Haute-Savoie, vit et travaille à Nice, après de larges vadrouilles. Engagé dans la création qui va du jeu sur papier à la performance orale, il oeuvre sans cesse pour que la poésie ait une plus large présence dans l’espace contemporain. Son premier recueil « Le Lampadaire et la Baignoire » est publié aux éditions Abordo. Il est membre du collectif artistique niçois PALAM, dont le noeud créatif est la randonnée en nature, ainsi que du collectif de poésie actuelle La Dernière Vague, du collectif de reportage socio-poétique La Trace Des Pas,ainsi que coordinateur auprès de l’association DEL’ART.

SUJET:

Présence au monde, hybris, litres de seconde, mots.

TECHNIQUE:

Langage sur papier, bocal vocal, disjonction syntaxique, tempête

en P.E.T, paysages en trombes.